nimes-1775-villaretC’est à cette époque, plus précisément en 1775 qu’un certain Claude VILLARET ouvrier boulanger à Lédignan fait l’acquisition d’une boulangerie rue la Madeleine à Nîmes ; Il fabrique le pain au levain, mais aussi des gâteaux au citron et à la fleur d’oranger.

S’en suivent plusieurs années, où succédera à la tête de cette boulangerie la descendance de Claude VILLARET. En premier lieu son fils, Jules.

C’est lui qui mit au point la recette du biscuit aux amandes parfumé au citron et fleur d’oranger, et il décide de rendre la monnaie en croquants, à l’époque où le gouvernement remplace les piastres par les centimes dont le public se méfie.

Paul son petit-fils , dit « Croquanet » les fait connaître, multipliant la gamme qui s’enrichie de brioches dite « coque , fougassette, Caladons , ou minerves glaçage à l’amande » qui contribueront à faire connaître et prospérer sa boulangerie.

En 1893 , sa petite fille Léonie prit la relève accompagnée de son frère Paul .

C’est précisément à cette époque, à la fin du 19ème siècle que le « Croquant VILLARET » a pris son véritable envol. Depuis il rencontre le secret qu’on lui connaît aujourd’hui et qui dépasse nos frontières puisque de nombreux touristes du monde entier rentrent dans ce magasin, magasines en main pour voir et goûter ses spécialités.

Le four de la maison Villaret - Photo Michel Pradel 1973

A partie de 1987, la maison a changé de main avec l’arrivée aux commandes de Gabriel RECOLIN, toujours dans la tradition et le savoir faire depuis bientôt les 240 ans de la maison VILLARET .

Tout en préservant son bon fonctionnement et ses spécialités sa fille Claudine redonne une nouvelle jeunesse à cette véritable institution.

A l’heure actuelle la tradition se poursuit sous l’égide de la famille BRAYDE.

Rémi à repris le four familial, sa sœur Marion est à la vente et en véritable chef d’orchestre, elle s’affaire au bon fonctionnement de ce sanctuaire de la gourmandise.

Benoit le dernier des enfants a rejoint l’institution pour faire prospérer et développer la maison VILLARET .

La boutique s’est agrandie depuis quelques années. Elle s’est refait une beauté à l’ancienne et s’est parée d’un salon de thé ou aiment se retrouver les familles Nîmoises.